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Programme de soutien aux actions locales

En 2020, le RÉSAL a lancé son programme de soutien aux actions locales afin de financer différents projets initiés à Montréal visant la prévention de la violence et l’intervention chez les jeunes.

 

Après avoir été analysés par un comité de validation composé de membres du RÉSAL, quatre projets ont été retenus dans quatre quartiers différents de l’île de Montréal, impliquant chacun des tables de concertation jeunesse et/ou collectifs jeunesse de quartier et des organismes œuvrant auprès de la jeunesse.

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QUARTIER : POINTE-AUX-TREMBLES

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Mise en contexte et projet : 

Lors d’une consultation jeunesse, le collectif jeunesse du quartier a identifié comme l'un des enjeux principaux du quartier la violence sous toutes ses formes. Questionnés sur ce qui mène les jeunes à la violence, des intervenants du milieu ont formulé clairement la nécessité d’outiller les jeunes à exprimer leurs émotions et trouver un moyen de gérer leurs problématiques de violences. En effet, un refoulement des émotions peut mener à s’exprimer à travers la consommation et/ou la violence verbale et/ou physique. C'est pour cette raison que le collectif jeunesse a décidé d'adresser la difficulté d’extérioriser ses émotions, l’absence de communication et d’expression dans leur vie personnelle, sociale et professionnelle, davantage amplifiée en cette période de pandémie. Le projet vise d’une part à offrir des formations sous trois aspects différents soient l’intervention à travers la danse, le sport et la radio, afin que les jeunes apprennent à communiquer sous différentes formes leurs émotions et puissent ainsi choisir celle qui les rejoint le mieux. De plus, ce projet ne vise pas uniquement les jeunes, mais également les équipes d'intervenants afin d’améliorer leurs façons d’intervenir dans ce cadre collectivement.

 

Dans une première phase du projet, l’équipe de Prima Danse, une OBNL qui utilise l’art de la danse comme moyen d’intervention sociale et comme façon d’adopter un mode de vie sain chez les clientèles dites vulnérables, a été impliquée pour offrir son expertise par des séances de danse comme moyen d’intervention pour aborder la violence.

 

Tout d’abord, celle-ci a réalisé un atelier spécialement conçu pour les intervenants et intervenantes jeunesse de Pointe-aux-Trembles (Prévention Pointe-de-l'île, Les Ballons Intensifs, Centre des Femmes de Montréal-Est / Pointe-aux-Trembles, Carrefour Jeunesse-Emploi de Pointe-aux-Trembles / Montréal-Est, Maison des jeunes de Pointe-aux-Trembles) afin d'identifier comment réaliser des projets qui ont un réel impact auprès des jeunes. À cet effet, un cahier de bord sera bientôt partagé au sein des personnes participantes (12 personnes de quatre organismes du territoire).

 

De plus, l’équipe de Prima Danse a tenu quatre ateliers sur la gestion des émotions auprès de jeunes fréquentant la Maison des jeunes de PAT. Le nombre a été réduit en raison de la Covid-19, mais ce sont 10 jeunes différents, de 12 à 17 ans, qui ont pu s’exprimer à travers la danse et apprendre à travailler en groupe sans juger ni avoir peur d’être jugé.e. En effet, le jugement des autres influence grandement l’estime de soi chez les jeunes et ces ateliers leur ont permis de s’exprimer sans jugement. Par ailleurs, il est intéressant de noter que deux jeunes filles qui y ont participé se retrouvent dans des classes d’accueil aux nouveaux arrivants : dans ce contexte-ci, la danse est donc devenue un moyen pour rejoindre tous les jeunes, peu importe la barrière de la langue.  

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Partenaires concernés : collectif jeunesse Pointe-aux-Trembles, Maison des jeunes de Pointe-aux-Trembles, Prévention Pointe-de-l'île, Les Ballons Intensifs, Centre des Femmes de Montréal-Est / Pointe-aux-Trembles, Carrefour Jeunesse-Emploi de Pointe-aux-Trembles / Montréal-Est

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QUARTIERS : VILLERAY ET LA PETITE-PATRIE

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Mise en contexte et projet : 

La violence dans les rapports amoureux apparaît comme une priorité pour les acteurs socio-éducatifs des quartiers Villeray et La Petite-Patrie. La question de l’intimidation est aussi très souvent reliée à ce phénomène. Par ailleurs, le confinement dû à la pandémie de la COVID-19 a accentué l’isolement des jeunes (colère, dépression, épisodes de violence potentiels dans les familles en raison des consignes parentales)

 

C’est pourquoi le projet, porté par la Table de concertation jeunesse Villeray-La Petite-Patrie, soutenant ces quartiers et réunissant 4 organismes jeunesse, dont PACT de rue, CAFLA, Station 13-17, L’Hôte-Maison et La Piaule local des jeunes, ainsi que 4 écoles secondaires dont les écoles secondaires Lucien-Pagé, Georges-Vanier Roberval et Père-marquette, vise à mieux former et outiller les intervenants locaux sur ces 2 problématiques en plus de favoriser les activités à caractère artistique et de promouvoir la santé mentale et les relations saines dans la famille pendant le confinement. Le déroulement de ce projet a été reporté en 2022. 

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Partenaires concernés : Table de concertation jeunesse Villeray-La Petite-Patrie, La Piaule local des Jeunes, L’Hôte-Maison, PACT de rue, Station 13-17, Écoles Secondaires Lucien-Pagé, Georges-Vanier, Roberval et Père-Marquette

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QUARTIER : LASALLE

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Mise en contexte et projet : 

En 2020, le confinement et le déplacement de nos actions aux niveaux virtuels et téléphoniques nous ont amenés à un constat : plusieurs des jeunes avec qui les acteurs locaux travaillent demeurent maintenant isolés. Ils sont difficiles à regrouper, et difficiles à maintenir engagés et plusieurs ne profitent plus du soutien psychosocial et des activités de socialisation que leur offrait la Maison de jeunes de La Salle. Les jeunes pouvant se trouver en situations liées à des violences familiales et/ou de grande précarité sont au cœur des préoccupations des acteurs locaux. Pour rejoindre les jeunes là où ils sont, ce projet a permis de lancer une application gratuite pour téléphone mobile qui permet de rejoindre les jeunes isolés, de les intéresser suffisamment pour les maintenir en relation avec des intervenants, de leur donner accès à la socialisation, aux services d'aide alimentaire, d'aide aux devoirs et de soutien psychosocial de la MDJ, aux services d'insertion socio-professionnelle, de persévérance et de raccrochage scolaire de Destination Travail, aux ateliers de développement personnel de la Société de recherche en orientation humaine, aux ateliers de prévention et d'intervention en toxicomanie de l'organisme Cumulus, ainsi qu'aux services de soutien en santé mentale du projet ACCESS.

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Dans un contexte d'intervention liée à la violence commise et subie par les jeunes, cette application donne les moyens aux acteurs locaux de non seulement intervenir sur les nombreux aspects menant au développement de comportements violents, mais également de fournir un encadrement et un soutien aux victimes de tels actes. 

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Partenaires concernés : Table d'Action et de Concertation en Sécurité Urbaine de LaSalle, Destination Travail (Carrefour Jeunesse-emploi de LaSalle), Cumulus, ACCESS, Société de Recherche en Orientation Humaine, Tel-Jeunes, Desjardins Lab

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QUARTIER : BORDEAUX-CARTIERVILLE

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Mise en contexte et projet : 

La Table de concertation jeunesse Bordeaux-Cartierville (TCJBC), à travers son Comité 12-17 ans, a voulu placer les intervenants jeunesse au centre du développement de nouvelles méthodes et actions à moyen et long terme. Pour ce faire, il était essentiel de leur offrir des espaces de co-développement, d’accompagnement et de formation qui contribueront à renforcer le réseau de travail de milieu, à mieux en coordonner collectivement les différents acteurs et à développer des pratiques communes à partir des compétences de chacun. Ainsi, le projet vise à renforcer la capacité d’agir collective du réseau de travail de milieu jeunesse dans Bordeaux-Cartierville. Pour ce faire, ce projet crée des espaces d’échange et de formation pour les intervenants 12-17 ans, en marge des comités habituels, dédiés au co-développement et centrés sur les pratiques et compétences de ces intervenants. Ces espaces ont permis de dégager, d’un point de vue très concret, les forces, les limites et les potentiels d’amélioration du réseau d’intervention.  

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Ces espaces ont été réfléchis de manière à mettre en lumière les particularités de chaque type d’intervenants de proximité agissant dans Bordeaux-Cartierville, afin de permettre à ces derniers de mieux se connaître, comprendre et identifier les ponts actuels et souhaitables et dégager de nouvelles idées sur leurs pratiques. Ces espaces visaient aussi le co-développement et l’échange. Cette idée repose sur l’importance de reconnaître la force des intervenants de proximité jeunesse et leur expertise. Ce processus permet de développer des stratégies collectives plus proches des besoins rencontrés sur le terrain et plus solides, parce qu’elles se basent sur les forces et réalités perçues et nommées directement par les intervenants, en développant un langage commun. 

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Parallèlement, à ces espaces de partage, une offre de formation était visée à être développée à partir de grandes réalités sur lesquelles se penche le Comité 12-17 ans (p. ex., micro-agressions, la cohabitation filles/garçons, le civisme, l’intimidation et la cyberintimidation). Toutefois, ces formations ont plutôt été réorientées vers les espaces de partage par le biais d'une communauté virtuelle, réunissant les intervenants du milieu une fois par mois. 

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Partenaires concernés : Table de concertation jeunesse Bordeaux-Cartierville, Maison des jeunes de Bordeaux-Cartierville, Écoles secondaires La Dauversière et Évangéline, Poste de quartier 10, Aire Ouverte / CIUSSS Nord-de-l’Île-de-Montréal, Arrondissement ABC, YMCA Cartierville, RAP Jeunesse, Carrefour Jeunesse-emploi Ahuntsic Bordeaux, Autres partenaires du Comité 12-17 ans

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